ARMOIRIES – SCEAUX – ORDRES

LES ARMOIRIES

Les armoiries du Sénégal sont composées de deux parties.

Dans la partie gauche, sur un fond rouge, figure un lion et, à droite, sur un fond jaune, un baobab. Au centre de la partie supérieure, une étoile à cinq branches.

Blason - Senegal

Le lion est un symbole fréquent du groupe ethnique nord-soudanais, auquel appartient la majeure partie des Sénégalais. Il était, avant la présence française, l’animal symbolique du pouvoir. Le roi était donc le roi-lion-soleil-dieu. Après, il devint l’animal officiel de l’État sénégalais.

Autour du blason une couronne l’entoure et autour d’elle on voit un parchemin dans lequel on peut lire la devise nationale : « Un Peuple, Un But, Une Foi ».

LES SCEAUX

Né du besoin d’authentifier un acte public ou privé, de marquer l’empreinte de l’autorité ou la propriété sur un objet, le sceau date de la lointaine antiquité. La sigillographie (du latin sigillum qui signifie sceau), une branche de l’histoire associée à l’héraldique, est la science qui traite des sceaux.

Le mot sceau englobe deux sens. Il signifie d’abord l’instrument qui permet d’imprimer une marque sur un objet, ensuite l’empreinte elle même réalisée par le sceau matrice.

Le Sénégal est une République qui a la singularité d’avoir deux sceaux :

Un sceau appelé le « Sceau du Lion passant » qui est réservé au Président de la République et qui est destiné à marquer sous timbre sec les grands actes de l’état, comme les traités.

Un sceau appelé le « Sceau du Baobab », qui estampille les actes de l’administration publique.

L’article 2 de l’ordonnance N°60-26 du 10 octobre 1960, stipule :

“Les sceaux, timbres et cachets des grands corps de l’Etat, des Ministères, des cours et tribunaux, des Notaires, de toutes les administrations et autorités publiques porteront pour type le baobab tel qu’il est figuré sur le sceau de l’Etat et est figuré sur le sceau de l’Etat et pour légende « République du Sénégal » et le timbre de l’administration ou de l’autorité publique pour laquelle ils seront employés.”
Sur l’un des sceaux, figurent un lion passant et, sur la droite au dessus, une étoile à cinq branches. Le lion est également un signe fréquent de la symbolique du groupe ethnique nord soudanais, auquel appartient la grande majorité des sénégalais. C’était, avant la présence française, l’animal symbolique du pouvoir.

Le Roi était, alors, un Roi-Lion – Soleil-Dieu ; désormais, le lion sera l’animal symbolique de l’Etat sénégalais.

Aucun animal ne pouvait mieux représenter le peuple sénégalais, dont les vertus cardinales sont le courage et la loyauté. Le premier sceau porte, inscrit sur le bord, les mots :

“REPUBLIQUE DU SENEGAL – UN PEUPLE – UN BUT – UNE FOI”

Sur le second sceau, figure le un baobab ; pourquoi le baobab ? D’abord parce que le baobab est un arbre typique de la flore sénégalaise. Un groupe de baobabs centenaires marque, souvent la place d’un ancien village. Ensuite parce que le baobab est un arbre dont les paysans tirent le plus de ressources.

Le fruit, le pain de singe, sert à fabriquer la sauce de bouillie, les feuilles pilées, entrent dans la composition du couscous ; le tronc fournit des cordes solides. Sur le bord de ce second sceau, sont inscrits les mots :

“REPUBLIQUE DU SENEGAL – AU NOM DU PEUPLE SENEGALAIS”

Le Baobab est le sceau commun à toute l’Administration de la République du Sénégal.
La Police nationale a adopté comme symbole particulier, le Baobab. C’est pourquoi on retrouve le baobab sur les signes distinctifs de la police (insigne, épaulettes, logos etc….).

(Site de la Présidence de la République)

LES ORDRES NATIONAUX

Le premier, l’Ordre national du Lion, récompense les services éminents et le second, l’Ordre du mérite, récompense les services distingués.

ORDRES NATIONAUX

En effet, l’ordre du Lion, ne pouvant être attribué qu’avec une relative parcimonie, afin de ne pas être discrédité, nombre de mérites risqueraient de rester sans reconnaissance officielle. C’est pourquoi, un second ordre, l’ordre du Mérite a été créé afin de récompenser les services distingués. Le but étant d’élargir le nombre de personnes récompensées, sans pour autant altérer la pureté du premier ordre.